Le Viaduc de Garabit dans le pays de Saint-Flour
Entre Planèze, Margeride et Caldaguès, les Pays de Saints-Flour vous accueillent, entre mythes et réalités, trésors du passé et plaisirs d’aujourd’hui. Riche de sa mémoire, de ses paysages et de ses homes, cette terre n’a pas fini de vous surprendre.
A Chaude-Aigues, les eaux coulent à 82°C ; Sur la Planèze, l’homme néolithique a planté dolmens et menhirs, comme autant de questions posées à l’histoire. La Bestia du Gévaudan, le Garlan des ruines du château d’Alleuze hante encore parfois nos imaginaires : légendes ou ...
Là-bas, du haut de ses orgues volcaniques, Saint-Flour, capitale de la Haute-Auverne, lieu d’échanges, brille encore de sa splendeur médiévale.
A la croisée de ces paysages, entre basalte et granit, le Viaduc de Garabit, œuvre d’Eiffel, le « magicien du fer », enjambe la rivière, rapproche les hommes.
Alors suivez, observez et traversez la truyère, elle vous mènera de Saint-Flour à Chaudes-Aigues, de Neuvéglise à Ruynes en Margeride...
... D’un pays à l’autre.
Avant, il y avait les gorges de la Truyère, infranchissables : la voie de chemin de fer s’arrêtait au nord de de Saint-Flour et au sud à Marvejols.
Puis vinrent Léon Boyer, l’ingénieur, et Gustave Eiffel, « le magicien du fer ». Un visionnaire et un entrepreneur passionné, deux hommes d’exception pour donner corps à ce géant d’acier. Un chantier titanesque : quatre années pendant lesquelles ce petit coin du Cantal accueillit 400 ouvriers, français et Italiens, quatre années d’immenses convois le granit et les pièces métalliques.
Le 27 avril 1884, les deux parties de l’arche se rejoignent là-haut, 120 m au dessus de la rivière.
Aujourd’hui, après une période grise, le viaduc a retrouvé son rouge d’origine et flamboie plus que jamais dans les paysages verts des gorges. 20 400 m3 de maçonnerie, 3 250 tonnes de métal, plus de 600 000 rivets, et cette étonnante impression de légèreté...
Au XIXe siècle, rares étaient ceux qui croyaient qu’une telle dentelle supporterait le passage des trains chargés de marchandises. Et pourtant : plus de 120 ans après, ils franchissent toujours les 565m du tablier.
Plus qu’un simple pont de fer, Garabit est un monument à vivre et à rêver, sous le soleil ou les étoiles : il faut le voir s’illuminer dans la nuit !
« Seuls ceux qui prendront le temps de s’arrêter entendront souffler les forges, crépiter les marteaux, grincer les charrois... ceux-là pourront dire qu’ils ont vu le viaduc. » (G. Barthomeuf / R. Rouzaire)
Source :
– Panneau touristique sur le site du Viaduc de Garabit.