La faïence de Moustiers
Dans les gorges du Verdon , une longue tradition de poteries s’est établie dès le moyen-âge, grâce à la proximité des matières premières : argile, bois et eau.
Mais c’est au XVIIe siècle que e petit village isolé de Moustiers-Sainte-Marie , connut un développement hors du commun.
En 1679, Pierre et Joseph Clérissy, faïencier d’origine italienne viennent s’y installer.
A la même époque, Louis XIV oblige la noblesse à fondre sa vaisselle d’or et d’argent pour le financer le trésor royal.
La faïence de Moustiers-Sainte-Marie apparaît peu à peu sur les tables des grands. Au début du XVIIIe siècle, d’autres faïenciers viennent rejoindre les Clérissy : Olérys, Laugier, Féraud.
Le style et le décor de la faïence de Moustier-Sainte-Marie se diversifient. Au décors bleus de style Bérain succèdent les grotesques et les décorations florales à la célèbre fleur de pomme de terre.
La marchandise est écoulée chaque automne, à dos de mulets, vers la célèbre foire de Beaucaire . Durant tout le XIXe siècle, la production décline.
La dernière fabrique ferme ses portes en 1879 et il faut attendre 1927 pour que, sous l’influence de Marcel Provence, un four soit rallumé. Dès lors, le regain de l’art subtil de Moustiers-Sainte-Marie ne s’est jamais démenti.
Aujourd’hui une douzaine d’artisans produisent des faïences dans le respect de la tradition tout en sachant réaliser des pièces plus contemporaines.
Sources :
– http://www.tourinfos.com/
– http://www.moustiers.eu/
– http://www.metiersdart-artisanat.com/