La fiabilisation des procédés

, par  Hamid , popularité : 4%

La maîtrise des procédés est un chantier indispensable pour qui entend piloter la performance.

L’objectif de ce post est d’aider à comprendre comment la maîtrise de nos procédés nous renseigne sur nos défaillances et comment des méthodes simples peuvent aider à les réduire.

1. Maîtrise des statistiques des procédés

La Maîtrise Statistique des Procédés est un outil de maîtrise et d’amélioration de la Qualité. Il s’agit d’une technique statistique utilisée en milieu industriel pour les procédés continus.

Les étapes de « mise sous contrôle d’un processus » sont décrites dans le diagramme tiré du livre de Maurice Pillet.

On note sur ce diagramme les deux étapes préalables très importantes qui sont :

définir le choix des caractéristiques à suivre ;
l’étude de la capabilité du moyen de mesure.

2. Les revues de fin de phase

Les revues de fin de phase sont le moyen de vérifier la cohérence des travaux réalisés d’un point de vue technique et fonctionnel (adéquation à la demande initiale, etc.) :

Vérifier la viabilité du projet (coûts, délais, etc.).
Prendre si nécessaire de nouvelles orientations dans le cas de problèmes rencontrés.

3. La méthode de résolution de problème (MRP)

La méthode de résolution de problème (MRP) permet de trouver des solutions à un problème et les mettre en œuvre. Avec la recommandation de s’appuyer sur des faits et non sur des opinions.

4. Les outils et les méthodes

Les procédés, la matière doivent être sous-contrôle. Pour permettre d’y parvenir de nombreux outils et méthodes existent : AMDEC (PDS), 6 Sigma, PDCA, 5 Why, etc...

5. Démarche qualité

10 étapes pour mettre en œuvre une démarche qualité :

  1. Définir l’objectif stratégique.
  2. Définir et communiquer les politiques liées à la cible.
  3. Déployer des plans d’action cohérents et mesurables.
  4. Déterminer les processus liés à ces actions.
  5. Définir les activités et les séquences des processus.
  6. Définir les responsabilités des processus.
  7. Définir la documentation des processus.
  8. Définir les activités de surveillance et de mesure de l’efficacité des processus.
  9. Mesurer et améliorer les performances.
  10. Continuer sans cesse !

6. Ce qu’il faut retenir

Dans un processus non stabilisé, la chasse aux rebuts et aux retouches est souvent une étape évidente. Mais lorsque ces 2 indicateurs sont contenus, on finit par ne plus voir les autres causes de non-performance.

Hors, la théorie des files d’attente souligne l’impact de la variabilité dans les processus : si l’on supprime toutes les variabilités d’un système, le modèle prédit que l’on va réduire le temps moyen d’attente de moitié.

Dans un processus d’amélioration continue, il ne faut pas négliger les gains liés à un processus maîtrisé. Lorsque le fonctionnement d’une ligne de production est trop variable, il n’est pas possible de maintenir les ressources au plus juste car ces ressources sont nécessaires pour rattraper les retards régulièrement générés.

7. Sources et références

  • TECHNIQUES D’AMELIORATION CONTINUE EN PRODUCTION : 33 méthodes et outils pour développer les savoir-faire de Robert Chapeaucou - en 1998
  • Qualité en production : De l’ISO 9000 à Six Sigma de Daniel Duret, Maurice Pillet - en 2005
  • Appliquer la maîtrise statistique des processus (MSP/SPC) de Maurice Pillet - en 2005
  • Chapitre 2 du livre de Maurice Pillet

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