Libre Accès à l’information scientifique et technique

, par  Hamid , popularité : 13%

Le chercheur est en amont de toute production scientifique en tant qu’auteur et par conséquent est incontournable dans le questionnement sur le Libre Accès. Il tient également un autre rôle, mais en aval, en tant que lecteur. Du fait de cette dualité, il est à même d’apporter des réponses aux interrogations suscitées par ce mouvement.

Libre Accès la problématique.

Un argument souvent utilisé est la réduction du coût d’édition de l’information scientifique. En théorie c’est vrai, mais tant que l’abonnement aux revues est maintenu cet accès est un coût supplémentaire.

C’est une information interactive avec des commentaires des lecteurs et les réponses des auteurs.

L’information scientifique c’est les archives institutionnelles mais aussi les archives des revues. La publication doit se faire sous copyright afin de préserver le contrôle par les auteurs. La diffusion ne s’entend que si le document original n’est pas modifié.

La diffusion est rapide et large. Mais se pose le problème de l’évaluation des travaux.

Cet accès trouve de plus en plus d’émules, y compris du côté de grands groupes d’édition qui sont obligés de suivre le mouvement.

Les scientifiques et la collectivité ont tout intérêt à reprendre en partie le contrôle des périodiques. Les grands groupes d’édition vont de plus en plus se désengager de la publication scientifique s’ils ne parviennent pas à maintenir une rentabilité jugée satisfaisante par leurs actionnaires.

Beaucoup se plaignent de la visibilité des revues en libre accès. Toutes les études faites sur toutes les disciplines, par différentes équipes, démontrent que la visibilité des articles en libre accès entraîne une augmentation des citations.

Le problème majeur des nouvelles revues en libre accès est dans leur système économique car une revue en libre accès demande un soutien pour la publication.

La création de nouvelles revues ne peut pas être l’unique solution du Libre Accès sachant qu’il y a environ 24 000 périodiques scientifiques à comité de lecture dans le monde tous nécessaires pour accueillir les publications des chercheurs.

Pour plus de détail voir : www.inist.fr